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Dans son intervention lors d'une conférence sur la "Diplomatie de la société civile et intégrité territoriale nationale: contraintes et ambitions", organisée par la CIASM, M. Badida, qui réside au Danemark, a souligné que "le devoir national nous impose de défendre avec toutes nos forces la proposition d'autonomie au Sahara marocain que la communauté internationale a été unanime à qualifier de sérieuse et crédible". "Nous devons, dans un cadre de renforcement de la diplomatie parallèle, unifier les points de vue chez l'ensemble des acteurs politiques, de la société civile, des médias et fournir davantage d'efforts pour mobiliser des personnalités influentes dans les pays européens et leur exposer la réalité du conflit artificiel créé au Sahara marocain", a-t-il dit, s'adressant aux chercheurs, parlementaires et représentants de la société civile conviés à cette conférence.
La CIASM, a expliqué son président, œuvre à unifier les visions de la société civile nationale à l'étranger en vue de faire connaître la proposition marocaine d'autonomie et défendre la marocanité du Sahara à travers la mise en place de plans d'action spécifiques et l'organisation de rencontres d'information avec différents acteurs, aussi bien nationaux qu'internationaux.
De son côté, le chargé de la communication au sein de la Coordination, Abdeslam Azzouzi, a souligné l'importance du rôle de la diplomatie parallèle dans le soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, laquelle découle d'une "conception courageuse" traduisant la volonté du Royaume d'aboutir à un règlement définitif à ce conflit artificiel qui entrave le processus d'intégration et de développement dans la région maghrébine.
L'initiative marocaine, a-t-il ajouté, représente aujourd'hui l'unique opportunité pour trouver une issue à ce conflit et mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf qui aspirent à recouvrer leur liberté et à regagner la mère patrie.
D'autres interventions ont appelé la communauté internationale et les ONG à extirper les séquestrés des camps de Tindouf de la situation calamiteuse qu'ils endurent, insistant sur l'impératif de procéder au recensement de ces populations et à la levée du blocus qui leur est imposé.
La région sahélo-saharienne est plus que jamais confrontée à une menace d'instabilité, sous le couvert d'une pensée salafiste djihadiste, séparatiste et hostile aux valeurs d'égalité, de démocratie et de paix, ont-ils fait observer, notant que cette menace pose plusieurs défis stratégiques à la communauté internationale.
La CIASM a été créée en 2012 pour appuyer le projet d'autonomie au Sahara. Elle a des bureaux dans plusieurs pays, en l'occurrence le Danemark, la Suède, la Norvège, la France, l'Angleterre, l'Argentine, l'Australie, l'Italie et compte ouvrir d'autres bureaux au Venezuela et au Canada.